I- L’Homme des rendez-vous avec l’Histoire
Les historiens le confirmeront sans doute mieux que quiconque : l’Ere du Changement coïncide avec un pan majeur de l’Histoire multimillénaire de notre pays. Initié par un dirigeant exceptionnel, le Président Zine El Abidine Ben Ali qui s’est résolu à répondre à l’appel du devoir le 7 novembre 1987, pour venir au chevet d’un pays en proie à la déliquescence des institutions, aux luttes de pouvoir, à l’instabilité civile et à la banqueroute économique, le renouveau républicain n’a ni plus ni moins été salutaire, arrachant définitivement la Tunisie à la léthargie, au marasme et au péril de l’effritement. Pétrie dans les vertus cardinales du déni de soi, du labeur, de la constance, de l’assurance et de l’ambition, l’œuvre grandiose du Changement réglée à l’horloge tunisienne s’est déclinée de façon progressive et sans à-coups. Sans jamais cependant déroger aux principes d’ouverture, de tolérance et de modération qui caractérisent tant la personnalité nationale.
II- L’Homme de la continuité socio-historique réformatrice
S’inscrivant d’emblée dans la durée, le projet civilisationnel du Changement est en effet foncièrement inspiré, en amont, par la pensée éclairée des figures réformistes dont l’histoire multimillénaire de la Tunisie regorge, des pionniers et des leaders du Mouvement national, honorant un engagement patriotique sacré au souvenir du sang versé par les martyrs. Tout autant qu’il est mû, en aval, par la quête d’un avenir meilleur pour toutes les générations, régions et catégories. Une ligne de conduite dans le droit fil de la tradition socio-historique de notre pays en somme, prompte à tirer en permanence les enseignements du passé, à appréhender avec lucidité les temps présents pour mieux préparer l’avenir. Une continuité dont la trace sémiologique est visible jusque dans le corpus des discours présidentiels, construits invariablement en trois temps: le bilan du passé accompli, en prologue, auquel succède l’état des lieux ici et maintenant et les chantiers d’avenir en guise d’épilogue.
III- L’Homme de la gouvernance
Toutefois et par delà le concept temporel en soi, c’est bel et bien d’un style de gouvernance dont le Chef de l’Etat ne s’est à aucun moment départi depuis qu’il veille aux destinées de la Tunisie. Un style qui consiste à adopter systématiquement la démarche graduelle, cumulative et constructiviste pour l’émergence d’un ordre nouveau, fût-t-il secondaire et de s’en servir comme levier pour l’étape suivante, suscitant de la sorte une dynamique, d’une rare efficience d’accumulation et de pérennisation quali-quantitative des acquis.
Cette clarté de la démarche, plus proche du bon sens et de l’empirisme constructif que de l’esthétisme idéologique suranné, la sincérité qu’elle recèle par définition, ainsi que
le ton pédagogique et mobilisateur de son énonciation expliquent à eux seuls l’adhésion du peuple tunisien au processus du Changement et son attachement loyal à la personne du Président Ben Ali.
« J’écoute, je réfléchis, et j’agis» : c’est en ces termes que le Président Ben Ali avait, du reste, résumé lui même l’essence de sa démarche et sa propre méthode de gouvernance. Autant dire que le Chef de l’Etat prend soin de diagnostiquer la réalité avant toute prise de décision ou d’engager la moindre action.
IV- L’Homme rassembleur
D’où d’ailleurs l’importance dévolue à la consultation et à la participation de tous les acteurs
concernés qu’il initie systématiquement afin de glaner le feed-back nécessaire lors des phases de conception, d’élaboration , de réalisation , d’évaluation et de suivi des divers projets. L’organisation de larges consultations nationales sur des sujets aussi stratégiques que l’emploi, la formation professionnelle, la jeunesse ou l’administration témoigne d’une volonté politique clairement affichée de faire prévaloir la fécondité du débat sur les injonctions administratives ou technocratiques. Mobilisant et ralliant de la sorte toutes les composants de la société civile et les forces vives de la nation autour de l’idéal républicain et du projet sociétal qui lui sert de référentiel. Dans un climat de dialogue, de sérénité, de concorde et de consensus qui, à aucun moment n’ont été déclinés aux dépens du respect du droit à la différence.
V- Le Président arbitre
Ayant assumé avec plénitude et compétence, en vertu même de ses prérogatives cons- titutionnelles, sa mission d’arbitrage suprême entre les rouages de l’Etat, les mécanismes
du marché et l’influence de la société civile, le Président de la République a mis sur les
rails une dynamique de mobilisation consensuelle autour des principaux dossiers de la
nation, nonobstant les différences d’opinion des uns et des autres.
C’est que dans la pensée du Président Ben Ali et dans la manière dont il semble appréhender le Pacte républicain régissant son leadership, seuls l’intérêt supérieur de la
patrie et l’obligation de résultats concrets au profit des citoyens comptent en définitive
dans les divers processus de gouvernance engagés à tous les niveaux de prise de décision.
VI-Le Président citoyen
Favorisant le contact avec les citoyens ordinaires à l’occasion d’une visite sur le terrain, d’un repas d’Iftar, ou d’une quelconque rencontre, le Chef de l’Etat est constamment à
l’écoute, s’enquérant des moindres détails pour s’assurer de visu et de vive voix de la réalité ambiante et rassurer les citoyens et les citoyennes , de quelque horizon qu’ils soient. Cette sollicitude bienveillante et ce sens de la veille humaniste permanente se sont du reste confirmés à l’occasion des intempéries qui ont frappé, au début du présent automne certaines régions intérieures de la Tunisie. Une gouvernance de proxémie en somme qui s’adosse immanquablement sur des décisions et des réalisations visant la ré médiation sociale en faveur des personnes ou des régions concernées.
VII- Une voix écoutée dans le monde
Dans le contexte d’un système de gouvernance ouvert sur le monde, le Président Ben
Ali a initié des propositions d’envergure internationale, visant à lutter contre la pauvreté, la marginalisation, l’exclusion et le terrorisme, se faisant le porte-étendard des personnes , des groupes et des pays les plus fragiles et les plus vulnérables .
Face aux mutations accélérées du monde qui rendent les réalités évanescentes et fluides, suscitant violence, replis identitaires et égoïsmes économiques, il a, sans discontinuer, prôné le dialogue et l’ouverture sur l’altérité, dans l’intérêt bien compris de tous.
Qu'il s'agisse des nouveaux modes de production, de formation ou de travail émergent,
de rapports internationaux plus solidaires, de lutte contre la pauvreté, d'éradication du
terrorisme ou de dialogue des cultures et des religions, le Président Ben Ali a eu en effet de formidables intuitions prémonitoires, inspirées par une analyse clairvoyante et prospective des faits.
Ses propositions de faire de l’année 2010, l’année internationale de la jeunesse, ou celles relatives à la création et au financement d’un Fonds mondial de solidarité (FMS), son appel en faveur de la mise en place d’un Code mondial de lutte contre le terrorisme, ainsi que ses mises en garde répétées contre les menaces de fracture numérique, à l’ère du tout binaire, témoignent de la vision prospective et prévoyante du Chef de l’Etat. Ces différentes initiatives visent essentiellement à améliorer le vivre-ensemble mondial et de créer les fondements d’une mondialisation à visage humain. Bref, à créer les conditions, les meilleures pour l’instauration de la paix, de la stabilité, de la sécurité et du co-développement solidaire entre les peuples, les cultures et les nations du monde.
Le cap de l’éspérence
Forte de ses performances, de son rayonnement, de sa présence internationale et de la sage gouvernance de son Président, notre pays s’apprête donc à aborder une étape cruciale de son histoire, comme l’a proclamé le Président Ben Ali dans son discours historique, à l’ouverture de la campagne électorale, le 11 octobre 2009. Avec un programme novateur, ambitieux pour relever haut la main toutes sortes de défis, en guise de feuille de route pour le prochain quinquennat.
Nul candidat par conséquent, hormis le Président Ben Ali n’est plus légitimement qualifié à poursuivre cet élan d’accumulation historique que notre pays traverse depuis 22 ans.
Avec lui aux commandes, la Tunisie est en mesure de poursuivre sa marche glorieuse de rejoindre le peloton des pays développés, et d’évoluer, sûrement et droit vers le cap de la bonne espérance.